Avant l'annexion de 1860 du Village de Belleville à Paris .1 millier d'ouvriers exploitent encore
les 3 dernières carrières de gypse servant à la fabrication du plâtre,
les 3 dernières carrières de gypse servant à la fabrication du plâtre,
(dont celles du Mont Chauve sous le Parc des Buttes-Chaumont actuel et celles des carrières dites d'Amérique). Notre village est encore peuplé de nombreux carriers, laboureurs, vignerons... Et moulins à vent...
Paris en ce temps là compte 80.000 émigrants allemands y venus pour raisons politique et économique . Ils y travaillent comme journaliers, chiffonniers, balayeurs...Dans notre village nombreux ceux sont qui travaillent dans les carrières restantes et
dans les briqueteries.
dans les briqueteries.
Une mission Luthérienne est organisée
afin de prendre en charge la vie spirituelle de ces allemands.
En 1858 le jeune pasteur protestant
Friedrich Von Bodelschwingh
(1831-1910) qui dirigeait cette mission,
(1831-1910) qui dirigeait cette mission,
se promenant sur cette verdoyante colline
crut entendre une voix lui dire que Dieu avait choisi cet endroit
pour y établir sa maison...
pour y établir sa maison...
Il commence par louer le site occupé par une briqueterie
puis plus tard avec grande difficulté réunir les fonds pour l'acquérir.
Il y fait construire dans un premier temps un chalet démontable
consacré au culte et à l'école dénommé
" l'Église de la colline ".
Puis En 1861 l'Eglise actuelle ainsi que deux chalets et bâtiments
(qui existent encore) furent construits
pour accueillir les offices religieux, l'école du dimanche,
un centre culturel,
un jardin d'enfants et un internat pour garçons.
Il y fait construire dans un premier temps un chalet démontable
consacré au culte et à l'école dénommé
" l'Église de la colline ".
Puis En 1861 l'Eglise actuelle ainsi que deux chalets et bâtiments
(qui existent encore) furent construits
pour accueillir les offices religieux, l'école du dimanche,
un centre culturel,
un jardin d'enfants et un internat pour garçons.
Estampes Fondation Béthel
| | Sans doute Le Temple de la Colline et ses infrastructures vers 1861 Il vous reste à vous rendre au 93 de la rue de Crimée pour voir les transformations du site ! |
Durant ce siège des batailles sont livrées notamment
dans les carrières de la Butte de Chaumont .
La population masculine allemande est expulsée.
Les écoles allemandes et lieux de culte sont fermés .
Les bâtiments de la mission luthérienne
sont occupés par la garde nationale.
En 1871 le culte protestant est rétabli et
l'école est autorisée à rouvrir.
Mais seulement jusqu'en 1914,
au début de la première guerre mondiale.
Puis La mission Luthérienne quitta la colline
pour s'implanter dans différents endroits successifs du 19e.
A l'heure actuelle La paroisse luthérienne Saint Pierre
55 rue Manin et ses cloches visibles dans la rue Edouard Pailleron
en est sa dernière implantation.
http://www.paroisse-lutherienne-stpierre.fr/
A lire dans le journal paroissial, de la paroisse Saint-Pierre,
l'article très intéressant de Monsieur Joerg Langendorf:
"A découvrir: Les origines de la paroisse Saint-Pierre"
Le site et l'Eglise dite de la Villette
appartenant à la mission protestant fut donc
confisqué et laissé à l'abandon jusqu'en 1924,
date à laquelle il fut vendu aux enchères pour dommages de guerre
et acheté par l'Eglise Russe Orthodoxe Saint Serge de Radonège.
In L'institut Saint Serge d'autrefois au rayonnement d'aujourd'hui.
La colline Saint Serge.
Alexis Kniazeff. Beauchesne 1974.
Nous remercions le service Info-doc de la Fédération Protestante de France
qui en 2010 nous a transmis cette source.
Revenons au jeune Pasteur Friedrich Von Bodelschwingh
qui en 1858 trouva (tout comme nous )
que l'endroit du site de la colline (de la rue de Crimée )
choisit pour le culte était propice
au recueillement et à la quiétude.
Il deviendra par la suite
une des personnalités majeures du protestantisme.
Il ouvrit des hospices, des centres pour épileptiques,
donna du travail au pauvre...
Il fut précurseur d’Emmaüs et de l'économie circulaire.
Plusieurs institutions suisses et allemandes portent sont nom.
Il fit sienne la parole de Jésus dans l’évangile de Jean
"Ramassez les morceaux qui restent afin que rien ne se perde."
Ses résidents récupéraient les vêtement usagers, les triaient,
les raccommodaient puis les vendaient.
Il fut même surnommé
"Le mendiant le plus ingénieux que l'Allemagne ait jamais vu"
Il avait mis au point une stratégie
pour financer les institutions qu'il créaient
dans laquelle riches mécènes et
multitude de petits épargnants
participaient aux donations.
Pour en savoir plus sur les nombreuses actions de bienfaisances
menées par le pasteur,
Allez visiter le site de la fondation Bethel (en allemand)
ou sur Wikipédia.
Histoire de l'Eglise
Passionnant !
RépondreSupprimerMerci Eliza pour votre retour !
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