Une personnalité majeure
de la vie du quartier entre 1991 et 2000.
Une époque fabuleuse dans l'histoire de notre village !
Durant laquelle au même moment et ensemble,
deux associations avaient réussi à mobiliser et
à rassembler les habitants de tous bords et avec le soutien de la mairie du 19e .
Un beau modèle de luttes et de combats tenaces
alternant revendications , assemblées générales, occupations de terrains,
distributions de pétitions et fêtes jubilatoires !
L'association Vivre aux Buttes-Chaumont
Réagissant tout d'abord au projet de destruction de la SFP avec les conséquences des fermetures de commerces et d'activités pour notre quartier, puis le contrôle de sa destruction en assurant une veille de sécurité pour les riverains et ensuite le contrôle du projet urbanistique
avec des revendications qui ont parfaitement abouti.
La SFP, l'emblématique studio des Buttes-Chaumont, avant sa destruction.
Couvrait le terrain compris entre les rues de la Villette, rue Carducci et la rue des Alouettes.
L'association Cas d’École
Une mobilisation du directeur et des parents d’élèves de l'Ecole maternelle du 36 rue Fessart rejoint par les habitants du quartier et l'association Vivre aux Buttes-Chaumont pour obtenir le terrain en friche situé en face de l'école afin d'y construire un gymnase.
Le président de Cas d’École était Pascal Gabay
Voici l'ancienne école maternelle
qui a été récemment reconstruite.
1997 occupation du terrain en friche situé en face de cette école
par les Habitants et les membres des deux associations
Cas d’École et Vivre aux Buttes-Chaumont
Cette occupation du terrain a donné lieu sans aucun doute
à la plus belle et grande fête du quartier !
L'association Cas d’École
Une mobilisation du directeur et des parents d’élèves de l'Ecole maternelle du 36 rue Fessart rejoint par les habitants du quartier et l'association Vivre aux Buttes-Chaumont pour obtenir le terrain en friche situé en face de l'école afin d'y construire un gymnase.
Le président de Cas d’École était Pascal Gabay
Voici l'ancienne école maternelle
qui a été récemment reconstruite.
1997 occupation du terrain en friche situé en face de cette école
par les Habitants et les membres des deux associations
Cas d’École et Vivre aux Buttes-Chaumont
Cette occupation du terrain a donné lieu sans aucun doute
à la plus belle et grande fête du quartier !
il y eu plusieurs animations.
Une ferme avait prêté pour l'occasion ses chevaux, ses poules et ses lapins.
Les enfants pouvaient monter à cheval
et il y eu aussi une voiture attelée à un cheval
qui nous emmenait se balader dans le quartier !
Photos Martine Käs
Et même un lâcher de ballon !
Une occupation incroyablement festive et réussie !
Si finalement une clinique de rééducation
a été quand même construite sur le terrain revendiqué,
ils ont obtenu le jardin partagé Fessart à l'angle de la rue Clavel !
Et même un lâcher de ballon !
Une occupation incroyablement festive et réussie !
Si finalement une clinique de rééducation
a été quand même construite sur le terrain revendiqué,
ils ont obtenu le jardin partagé Fessart à l'angle de la rue Clavel !
L'arrivée d'Agnès dans le quartier
Agnès habite depuis 1991 dans une venelle particulièrement atypique
A son arrivée en 1990,
la ruelle comprenait plusieurs petites maisons d'habitations qui étaient
la ruelle comprenait plusieurs petites maisons d'habitations qui étaient
d' anciens ateliers de fabriques de peignes et de chaussures,
tenus pour certains par des arméniens.
Ces artisans étaient liés à la fois à l'histoire de la fabrication de la chaussure
et toutes les activités annexes dont le fief se trouvait à Belleville au début du siècle, pour se terminer à l’avènement de l’industrialisation qui licencia des milliers d'artisans et de petites mains
et aux abattoirs de la Villette , marché aux bestiaux construits en 1867 et détruits en 1974.
Ces artisans étaient liés à la fois à l'histoire de la fabrication de la chaussure
et toutes les activités annexes dont le fief se trouvait à Belleville au début du siècle, pour se terminer à l’avènement de l’industrialisation qui licencia des milliers d'artisans et de petites mains
et aux abattoirs de la Villette , marché aux bestiaux construits en 1867 et détruits en 1974.
Du conseil des parents d'élèves à
l'association Vivre aux Buttes-Chaumont.
Ses enfants étant scolarisés à l'Ecole polyvalente de la rue de la Villette,
une école reconstruite après la destruction
de l'école maternelle qui existait rue de Botzaris, dans les années 1980.
Très vite Agnès s'engagea dans le projet, ayant été un sujet de grande controverse entre parents d'élèves et associations, concernant le pour ou le contre
la polyvalence de cette école destinée à recevoir à la fois une école primaire et une école maternelle
dotées d'une cour de récréation commune.
Agnès s’impliqua dans la vie de cette école en assurant notamment
les initiations des élèves à l'informatique.
Car si à cette époque l'école avait reçu plusieurs ordinateurs et une salle consacrée,
aucun enseignant n'avait été formé ou était disponible pour les cours d'informatique !
Agnès a aussi fait parti du conseil de notre quartier durant plusieurs années.
En 1996, Les travaux de démolition de la SFP ayant démarré en grande pompe avec bulldozers et engins requis mais en mettant en danger les habitants du quartier, les enfants de l'école attenant et incommodant grandement la circulation piétonne et les passages des voitures de la rue Carducci.
Agnès s'est battu avec les membres de l'association, jusqu'au blocage de la destruction,
afin que les normes de sécurités soient respectés.
Ils ont aussi obtenu que la destruction se fasse pendant les vacances scolaires.
Photos Martine Käs 1997
Avril 1997,
Le quartier passe en zone d’aménagement concerté
Les travaux de construction du nouveau quartier remplaçant la mythique SFP,
seront interrompus jusqu’aux accords sur la recevabilité du projet urbanistique
entre le promoteur, les membres de l'association Vivre aux Buttes-Chaumont,
Martine Durlac et la Mairie du 19e arrondissement.
Ses enfants étant scolarisés à l'Ecole polyvalente de la rue de la Villette,
une école reconstruite après la destruction
de l'école maternelle qui existait rue de Botzaris, dans les années 1980.
Très vite Agnès s'engagea dans le projet, ayant été un sujet de grande controverse entre parents d'élèves et associations, concernant le pour ou le contre
la polyvalence de cette école destinée à recevoir à la fois une école primaire et une école maternelle
dotées d'une cour de récréation commune.
Agnès s’impliqua dans la vie de cette école en assurant notamment
les initiations des élèves à l'informatique.
Car si à cette époque l'école avait reçu plusieurs ordinateurs et une salle consacrée,
aucun enseignant n'avait été formé ou était disponible pour les cours d'informatique !
Agnès a aussi fait parti du conseil de notre quartier durant plusieurs années.
En 1996, Les travaux de démolition de la SFP ayant démarré en grande pompe avec bulldozers et engins requis mais en mettant en danger les habitants du quartier, les enfants de l'école attenant et incommodant grandement la circulation piétonne et les passages des voitures de la rue Carducci.
Agnès s'est battu avec les membres de l'association, jusqu'au blocage de la destruction,
afin que les normes de sécurités soient respectés.
Ils ont aussi obtenu que la destruction se fasse pendant les vacances scolaires.
Photos Martine Käs 1997
Nemo avait fait sa fresque devant le regard médusé de Martine Käs |
Nemo et Jérôme Mesnager, en face du 66 rue de la Villette avaient gaffé sur la palissade métallique
qui fermait le chantier de démolition de la SFP .
Avril 1997,
Le quartier passe en zone d’aménagement concerté
Les travaux de construction du nouveau quartier remplaçant la mythique SFP,
seront interrompus jusqu’aux accords sur la recevabilité du projet urbanistique
entre le promoteur, les membres de l'association Vivre aux Buttes-Chaumont,
Martine Durlac et la Mairie du 19e arrondissement.
Après de nombreuses manifestations et combats tenaces...
Ils ont obtenu la limitation de la hauteur des immeubles
Afin de favoriser la mixité social de ce nouveau quartier
Afin de favoriser la mixité social de ce nouveau quartier
une augmentation des logements sociaux
Une école maternelle rue du 7e Art
Une crèche rue de Botzaris
Léon Gaumont possédait ce bâtiment situé à l'angle de la rue du Plateau et de la rue de Botzaris, avant l'installation de l'hôtel des impôts qui a été racheté par la fondation de la Croix Saint Simon..
Les marguerites ornant le portail de l'entrée, sont liées aux fleurs préférées de la mère de Léon Gaumont. La fresque qui apparait de la Croix Saint Simon remplace la fresque de l'enseigne Léon Gaumont. Pendant longtemps sur la porte de de l'ambassade de Tunisie
située en face ont pouvait encore lire RTF !
Suite à l' appel à projet et à la concertation avec les habitants du quartier,
Une crèche rue de Botzaris
Léon Gaumont possédait ce bâtiment situé à l'angle de la rue du Plateau et de la rue de Botzaris, avant l'installation de l'hôtel des impôts qui a été racheté par la fondation de la Croix Saint Simon..
Les marguerites ornant le portail de l'entrée, sont liées aux fleurs préférées de la mère de Léon Gaumont. La fresque qui apparait de la Croix Saint Simon remplace la fresque de l'enseigne Léon Gaumont. Pendant longtemps sur la porte de de l'ambassade de Tunisie
située en face ont pouvait encore lire RTF !
Suite à l' appel à projet et à la concertation avec les habitants du quartier,
de tous les projets déposés, ils ont choisi celui qui était porteur de l' accès de proximité et immédiat pour tous aux Arts contemporains avec un grand espace compris entre la rue Carducci et la rue des Alouettes ainsi que deux autres locaux situés rue des Alouettes et rue du 7e Art, pour y installer des 2002 le Fonds Régional d'Art Contemporain de l'Ile de France proposant régulièrement des expositions en visites libres ou guidées gratuites ! Le président fondateur fut jusqu'en 2004 Eric Corne.
http://www.leparisien.fr/paris/le-centre-d-art-contemporain-ouvre-dans-une-semaine-10-01-2002-2002724074.php
https://www.fraciledefrance.com/
https://www.fraciledefrance.com/
Les habitants du quartiers se souviennent...
Il fallait voir Agnès, telle une Marianne
haranguer la foule des manifestants du quartier !
Et aussi prendre la parole durant les réunions
dans les cafés et autres lieux du coin .
Il était très plaisant que de l'avoir comme meneuse de combats...
Agnès a démissionné de la présidence de l'association
Vivre aux Buttes-Chaumont en 1996
et a été remplacée par Eric Corne.
https://www.des-gens.net/Un-quartier-qui-bouge-grace-au
https://www.lemoniteur.fr/article/paris-accord-entre-stim-batir-et-vivre-aux-buttes-chaumont.54789