mercredi 8 mai 2013

Rue Arthur Rozier



Rue Arthur Rozier

Député de Paris (1870-1919)
Entre les rues des Solitaires et  la rue Compans.
En 1836 elle s'appelait rue des Mignottes car desservait le lieu- dit des Mignottes. qui du reste existe toujours mais uniquement  à la fin de la rue  Arthur Rozier entre la rue Compans et la rue de la Mouzaïa !

Au début du siècle il y a avait beaucoup de commerçants et de petits artisans ainsi que des ateliers de fabrication de chaussure et des maisons y pour loger les ouvriers.

De ce passé il reste tout de même  pour en témoigner de nombreuses arrières cours pavillonnaires ou ateliers réhabilités en maison d'habitation.

La jolie maison faisant angle avec la rue des Solitaires, était le café «  le bon coin »

Au N° 2 l'imprimerie qui existait encore il y a 4 ans a disparu.

Au n° 2 bis,  nous pouvons encore admirer le très joli petit  atelier de peinture sur porcelaine d’ Enjealbert et son extraordinaire travail de précision entièrement peint à la main, véritable travail de fée ! Primé et médaillé à maintes reprises.
Et toujours en activité depuis plus de 57 ans !

 Quelques activités disparues, existants, il y plus de a 50 ans
et grâce au témoignage d'une habitante.

En remontant la rue en direction de la rue Compans, n° impairs:
A coté du café le Bon coin, il y avait un petit cordonnier, une grande fabrique de
 chaussures, une couturière, un café, un important fabricant de cartonnage, un restaurant, un coiffeur, une boucherie et
 à l'angle de la  rue Compans un cours des halles.
Cotés pairs en arrivant par la rue des Solitaires.
toujours en direction de la rue Compans
A l'angle, un assureur, à la place de la pharmacie, un petit tailleur, un mécanicien,
et plusieurs ateliers, une très grande fabrique de chaussures, un grand imprimeur dont il reste en arrière cour une allée d’ateliers réhabilités en maison d'habitation,
un important atelier de réparation de voitures, un quincailler,  une boucherie, une boulangerie à l'angle de la rue Compans.
Et Rue des Mignottes, la continuation de la rue Arthur Rozier après la rue Compans une chocolaterie !




En face, dans les N° impaires, une succession d'aires pavillonnaire en arrières cours.

Au numéro 10 de la rue se trouvait l'établissement ESPIRAl,
 l'inventeur de la reliure à spirale installé depuis 1956.
Malheureusement , l'activité a fermé depuis environ trois ans.


 au  12 de la rue, aux Colombages, un magnifique  espace proposé en location pour  accueillir réceptions  et tournages de films.
En 1910  y était implanté  le prestigieux atelier de décors de théâtre et de cinéma  de Charles et Juliette Cornil qui notamment travaillèrent pour la Gaumont et pour la comédie Française. Puis s'y succédèrent plusieurs décorateurs, tel Simonini et en dernier lieu le peintre et lithographe suédois Bengt Lindstôm (1925-2008).


2 commentaires:

  1. Bonjour! Quand vous parlez du grand imprimeur, avec les ateliers réhabilités en maisons d'habitation, vous parlez de l'immeuble n.6? J'habite exactement ici!

    Très bon blog.

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    1. Bonjour,
      au niveau du 6 de la rue, j'ai eu deux informations Différentes:Certains parlaient de l'existence d'une imprimerie et d'autres parlaient d'une fabrique de chaussure.
      D’où l’intérêt de consulter ou de faire consulter les actes notariés des propriétaires de cet endroit atypique.
      Affaire à suivre ! En vous remerciant de me tenir au courant.
      Martine K

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