samedi 31 mars 2018

Cimetière de Belleville suite 2

Ce beau marronnier appartenait  peut être au  Parc du château de Ménilmontant !  

Article en cours d'enrichissement a fin de compléter la première partie


Vous trouverez le  début de l'article commencé le 13 octobre 2013
  sur ce pittoresque et peu connu
 Cimetière situé  au 40 rue du du Télégraphe dans le XXe
 

Il est a noter que ce cimetière appartient à la mémoire collective des habitants du 19e et 20e arrondissements car le Village de Belleville jusqu'en 1860, date  de son annexion à Paris, englobait une partie de ces deux arrondissements. 
La rue de Belleville depuis en est devenue la frontière
Le cimetière  paroissial  y a emménagé  1809
 
La seconde Église Saint Jean-Baptiste de Belleville 
construite en 1645 
 avec son cimetière sur la gauche, en remplacement de la première chapelle  construite en 1543 ,  
le cimetière à cette époque était placé devant l'entrée de l'Eglise.
 
Le cimetière de Belleville a été ouvert en 1808 .
Beaucoup de belles tombes, chapelles , mascarons, sculptures, 
monuments funéraires.
Mais nombreux sont à l'abandon ...
Rongés par l’érosion...
 Beaucoup de tombes sur lesquelles les inscriptions se 
sont effacées, estompées  avec le temps...




Le cimetière au printemps !

Beaucoup aussi de belles personnes y sont enterrées.
Loin du bottin mondain, 
des personnes y dorment , oubliées de tous
alors que chacune à sa manière
a marqué son époque par ses idées,
 par son travail ou par sa générosité ....
L'histoire de certains aussi écrit  sans doute  , 
l'histoire  de tous les métiers qui ont disparu de notre village !













Ce nom de famille Graindorge, 
fait partie d'une lignée ancienne de paysans Bellevillois 
connue depuis le XVI s.





Il nous a été dit qu'il  y a environ 80 ans, 
les enfants venaient jouer sur l'allée principale du cimetière
 et  ramassaient les perles tombées des couronnes funéraires.




La tombe de Henri Lardeux. Décédé en 1953 à l'âge de 81 ans. 
Il exerça d'abord le métier de Bourrelier et de sellier 
 dans la rue des Pyrénées.
Puis  après avoir acquis un terrain en 1912 
dans le Passage du Télégraphe, 
il fit y construire une maison d'habitation 
 
et un chalet en bois,
 dans lequel il fabriqua des crampons pour chaussures de foot.
Le chalet existe toujours,
 il appartient à l'Eglise Protestante de la rue du Borrego .
En ce jour du 16/01/2021 le chalet a été détruit !
Lire l' article  en ligne "Passage Télégraphe Habitants du Plateau des Buttes-Chaumont "
 
Plusieurs petites  allées
 sont  égayées par  des fleurs sauvages.













Les pétales des fleurs tombés du marronnier recouvrent la tombe





 
Le cimetière au printemps, en été, à l'automne
 est très beau.
Une équipe de jardiniers l'entretient
 en respectant les fleurs sauvages et la biodiversité.
La nature y est très présente  et
certains arbres seraient  de l'époque de son  installation
 peut-être même de l'époque
 du parc du château Le Pelletier Sain Fargeau.

Derrière cette porte située dans le mur du fond Est du cimetière
 des jardiniers de Flore urbaine cultivent  fleurs, plantes et semences. !
 S'inscrivant dans la charte 1000 hectares pour contribuer
 à la végétalisation du bâti parisien et de l'agriculture urbaine
 sur 1200 m2 de terrain appartenant 
 au réservoir de Belleville attenant
 Malheureusement non ouvert au public pour l'instant

http://habitantsduplateaudesbutteschaumont.blogspot.com/2018/05/culture-de-fleurs-plantes-ornementales.html 


Le cimetière en été