Rue Arthur Rozier
Député de Paris (1870-1919)
Entre les rues des Solitaires et la rue Compans.
En 1836 elle s'appelait rue des Mignottes
car desservait le lieu- dit des Mignottes. qui du reste existe toujours mais
uniquement à la fin de la rue Arthur Rozier entre la rue Compans et la rue
de la Mouzaïa !
Au début du siècle il y a avait beaucoup
de commerçants et de petits artisans ainsi que des ateliers de fabrication de
chaussure et des maisons y pour loger les ouvriers.
De ce passé il reste tout de même pour en témoigner de nombreuses arrières
cours pavillonnaires ou ateliers réhabilités en maison d'habitation.
La jolie maison faisant angle avec la
rue des Solitaires, était le café « le bon coin »
Au N° 2 l'imprimerie qui existait encore
il y a 4 ans a disparu.
Au n° 2 bis, nous pouvons encore admirer le très joli
petit atelier de peinture sur
porcelaine d’ Enjealbert et son extraordinaire travail de précision
entièrement peint à la main, véritable travail de fée ! Primé et médaillé à maintes
reprises.
Et toujours en activité depuis plus de
57 ans !
Quelques activités disparues, existants, il y
plus de a 50 ans
et grâce au témoignage d'une habitante.
En remontant la rue en direction de la
rue Compans, n° impairs:
A coté du café le Bon coin, il y avait
un petit cordonnier, une grande fabrique de
chaussures, une couturière, un café, un
important fabricant de cartonnage, un restaurant, un coiffeur, une boucherie et
à
l'angle de la rue Compans un cours des halles.
Cotés pairs en arrivant par la rue des
Solitaires.
toujours en direction de la rue Compans
A l'angle, un assureur, à la place de la
pharmacie, un petit tailleur, un mécanicien,
et plusieurs ateliers, une très grande
fabrique de chaussures, un grand imprimeur dont il reste en arrière cour une
allée d’ateliers réhabilités en maison d'habitation,
un important atelier de réparation de
voitures, un quincailler, une boucherie,
une boulangerie à l'angle de la rue Compans.
Et Rue des Mignottes, la continuation de
la rue Arthur Rozier après la rue Compans une chocolaterie !
En face, dans les N° impaires, une
succession d'aires pavillonnaire en arrières cours.
Au numéro 10 de la rue se
trouvait l'établissement ESPIRAl,
l'inventeur de la reliure à spirale installé
depuis 1956.
Malheureusement , l'activité a fermé
depuis environ trois ans.
au n° 12
de la rue, aux Colombages, un magnifique
espace proposé en location pour
accueillir réceptions et
tournages de films.
En 1910
y était implanté le prestigieux
atelier de décors de théâtre et de cinéma
de Charles et Juliette Cornil qui notamment travaillèrent pour la
Gaumont et pour la comédie Française. Puis s'y succédèrent plusieurs
décorateurs, tel Simonini et en dernier lieu le peintre et lithographe
suédois Bengt Lindstôm (1925-2008).
Bonjour! Quand vous parlez du grand imprimeur, avec les ateliers réhabilités en maisons d'habitation, vous parlez de l'immeuble n.6? J'habite exactement ici!
RépondreSupprimerTrès bon blog.
Bonjour,
Supprimerau niveau du 6 de la rue, j'ai eu deux informations Différentes:Certains parlaient de l'existence d'une imprimerie et d'autres parlaient d'une fabrique de chaussure.
D’où l’intérêt de consulter ou de faire consulter les actes notariés des propriétaires de cet endroit atypique.
Affaire à suivre ! En vous remerciant de me tenir au courant.
Martine K